"Une putain d'histoire" et putain que c'est bon !!!!
Mais quel genre d'histoire peut bien se cacher derrière un titre pareil ? C'est la question qui a éveillé ma curiosité, celle qui a fait que j'ai ouvert ce livre ! Et devinez quoi ? Je suis tombée sur une sacrée "putain d'histoire" !!!
J'ai embarqué totalement à l'aveugle dans ce récit. Comme d'habitude je n'ai lu que la quatrième de couverture qui, autant le dire de suite, ne révèle absolument rien de ce qui nous attend au fil de ces 520 pages. Un pavé certes, mais pour les frileux des longueurs (comme moi), ne paniquez pas: ça passe tout seul ! Et si la quatrième de couverture ne révèle rien, ne comptez pas sur moi pour en dire trop ! Ce serait dommage de gâcher une telle découverte. Je vais donc me contenter du stricte minimum...
Un putain de huis-clos époustouflant...
"Une île boisée au large de Seattle..."
C'est bien sur un île que Bernard Minier nous embarque. Une île simple, comme tant d'autres. Mais sur celle-ci les secrets sont présents, omniprésents même ! Et quand un adolescent de 16 ans se retrouve perdu au milieu de ces secrets, sa vie pourrait vite devenir un véritable enfer !
Deux mamans (eh oui, il a osé faire dans l'actualité Bernard, et avec une simplicité, une évidence telle, que c'est une véritable réussite ! Jamais il ne tombe dans le cliché et là je commence déjà à dire bravo). Un papa ? Sûrement, mais lequel ? Une petite amie ? Oui, normal à cet âge là ! Mais, la petite amie, on la perd dès le départ puisqu'elle est assassinée...
Voilà, le décor est planté. Tout est prêt pour embarquer dans une... "Putain d'histoire" !
Une putain d'ambiance...
Dès le départ l'ambiance est lourde à souhait. On étouffe sur cette île. On cherche son souffle, mais on ne le trouve jamais parce qu'on est pris dans le tourbillon d'une histoire à perdre haleine. Aucun temps mort une fois l'intrigue mise en place et putain que c'est bon !!!
Non seulement le décor est bien planté, mais que dire des personnages ? Juste qu'ils sont parfaits ! Il est absolument impossible de ne pas ressentir une véritable empathie pour Henry, ce jeune homme perdu au milieu d'une population parfois hostile, y compris dans le milieu familier et familial. Les méchants sont des vrais méchants (qui arrivent pourtant à être humains) et les gentils... ne sont pas forcément des gentils. Ne jamais oublier dans un roman qu'il faut toujours se méfier des apparences... Parce qu'il nous manipule bien Bernard Minier, et encore une fois, putain que c'est bon !!!
Ce livre est d'une densité à la fois rare et magique, magnifique et subtile. Il nous confirme qu'il faudra incontestablement compter sur l'auteur quand on parlera de nos grands auteurs français. Dans certains livres il y a du "trop", dans d'autre un certain "pas assez". Là il y a tout, ni trop, ni trop peu. Bernard a su trouver une juste mesure, un juste équilibre dans les choses: le développement de ses personnages, de son intrigue, du suspense qu'il distille à la manière d'un magicien des mots. Parce que ce livre est un véritable tour de magie: il y a ce que l'on voit, il y a ce que l'on devine, mais il y a surtout ce que l'auteur veut bien nous montrer et ce qu'il nous cache jusqu'au bout. On ne voit rien venir, et surtout pas la fin qui m'a laissée sur le cul ! (je peux le dire ? Oui, je peux parce que... putain qu'elle est bonne cette fin !!! Je ne suis pas prête de m'en remettre !!!)
Un putain de récit parfaitement maîtrisé...
J'ai eu un peu de mal à entrer dans ce livre, je l'avoue maintenant que j'en ai dit tout le "mal" que j'en pensais. Les cent premières pages m'ont paru longues, voire fastidieuses, et pourtant, plus j'avançais dans ma lecture et plus j'en ai compris l'intérêt. Une telle histoire n'aurait pu se raconter en peu de pages, il fallait poser l'intrigue, la laisser monter crescendo, le tout en maintenant le lecteur en haleine. Bernard Minier a réussi cet exercice avec une facilité, une aisance telle, que je me vois dans l'obligation de m'incliner ! De m'incliner et d'avouer aussi qu'il n'y avait là aucune longueur inutile, juste une nécessité d'installer une "putain d'histoire".
Monsieur Minier tu es un sacré putain de bon auteur ! Arriver à te mettre dans la peau d'un ado pour nous raconter cette "putain d'histoire" était un exercice de style difficile, mais un exercice que tu as réussi avec brio ! Chapeau bas l'artiste ! Tu es diabolique, machiavélique, manipulateur, bref, tout ce que j'aime par dessus tout !
Un putain de bouquin donc, qu'il ne faut surtout pas laisser passer !!! (Et pour ceux qui n'auraient pas encore lu les précédents opus de Bernard Minier, aucune importance, il s'agit d'un one-shot !)
Véritablement bluffant !!!
Véritablement bluffant !!!
4ème de couv'
Une île boisée au large de Seattle...
"Au commencement est la peur. La peur de se noyer. La peur des autres, ceux qui me détestent, ceux qui veulent ma peau. Autant vous le dire tout de suite : Ce n'est pas une histoire banale. Ça non. c'est une putain d'histoire. Ouais, une putain d'histoire... "
Un thriller implacable.
"Au commencement est la peur. La peur de se noyer. La peur des autres, ceux qui me détestent, ceux qui veulent ma peau. Autant vous le dire tout de suite : Ce n'est pas une histoire banale. Ça non. c'est une putain d'histoire. Ouais, une putain d'histoire... "
Un thriller implacable.
J'aime bcp Minier et ne vais pas tarder à "me taper cette putain d'histoire" :)
RépondreSupprimerAlors bonne lecture ma belle ;)
SupprimerHé ben tu vois que ça valait le coup! :)
RépondreSupprimerOh putain oui ;)
SupprimerJe n'ai encore jamais lu de livres de Minier, mais celui-ci me paraitrait être un bon début ! :) Je le note ! Merci pour la découverte !
RépondreSupprimerDe rien ! Et c'est effectivement un bon moyen de commencer avec l'auteur ;)
SupprimerEt en plus de dire des gros mots, tu prends plaisir à les répéter... Attention au savon noir... ;)
RépondreSupprimerDans ma (longue, très longue) liste de souhaits...
Même pas peur ;)
SupprimerEncore une future lecture pour moi :D
RépondreSupprimerJ'ai hâte de le sortir de ma PAL ^^
RépondreSupprimer