Une vie dans des pages

samedi 27 juin 2015

"Le samouraï qui pleure" Laurent Scalese (Pygmalion)



ATTENTION PREMIER ROMAN...

Voici le petit warning qui s'allume dans ma tête quand je lis un premier roman, surtout après avoir lu des "bombes" d'un auteur ! Que dis-je, des tueries même !!! Ma confiance dans les écrits de Laurent est sans limite, mais le warning s'est quand même allumé en m'appelant à l'indulgence dans cette lecture. Indulgence totalement inutile en l'occurrence donc je vais me permettre de "pinailler" un peu... Ou pas...

Quand les yakuzas envahissent Paris...

Pour cette première enquête d'Elie Sagane (que l'on retrouvera dans "Le sang de la mariée" ), l'auteur n'a pas choisi la facilité en le confrontant à la mafia japonaise ! En effet, pour que le récit soit crédible, il a fallu inévitablement beaucoup de recherches et le résultat est passionnant ! Un décor bien planté rend l'histoire non seulement impeccablement bien menée mais en plus instructive sur une société que l'on connaît finalement assez mal. Il nous offre une véritable plongée dans la vie des yakuzas, avec leurs us et coutumes !
 
Derrière une trame de trafics en tout genre, mais d'un en particulier, les "vrais faux" suicides se succèdent dans Paris sans distinction de milieu social, au point qu'Elie et ses collègues pourraient presque en perdre leur latin japonais ! Mais ce serait sans compter sur la pugnacité de ce flic, Elie Sagane, limite borderline et souvent assez imbuvable (ce qui le rend à mes yeux carrément sympathique !). Cette enquête devient rapidement la sienne et il compte bien la mener à son terme...
 
Des jalons déjà bien posés...
 
Certes il s'agit bien d'un premier roman donc l'auteur a incontestablement évolué depuis ! Cependant dès le départ le style et le rythme sont donnés, la fameuse "Scalese touch" est bel et bien en marche. Avec "Le samouraï qui pleure" Laurent impose déjà sa marque de fabrique: une intrigue très bien ficelée, des personnages travaillés et un style bien à lui. En effet c'est avec une plume directe (parce qu'il "envoie" dans ce livre !) qu'il nous livre une histoire captivante, prenante du début à la fin. Les dialogues sont crus, l'histoire est assez trash et l'intrigue parfaite avec un rythme effréné. Sans aucun temps mort, il ne perd pas de temps avec des mots inutiles. Tout est dit, sans trop ou pas assez, juste la bonne dose pour faire de ce thriller original (au vu du sujet choisi), un thriller/polar énorme !

Un livre prometteur s'il en est...

Connaissant le parcours de Laurent depuis ce livre, je n'ai pas besoin d'insister sur le côté prometteur que ce premier roman nous offre. Je ne suis pas en train de parler d'un "jeune auteur" qui doit faire ses preuves, mais d'un auteur qui a "fait ses classes" depuis un moment ! (Attention Laurent, je ne suis pas en train de dire que tu es vieux hein ;-) ).

Déjà, avec "Le samouraï qui pleure", je tiens à souligner qu'il a lancé un avertissement, une sorte de "je vais prouver que je peux tout écrire". Il a fait du thriller, du polar, du thriller fantastique... Et il jouait déjà ici sur un style bien particulier, un style en deux tons: brutal et doux à la fois, simple et ambitieux également. Qui plus est, dans un roman qui ne s'y prête pas forcément, il arrive même à glisser au hasard des pages quelques passages d'une poésie émouvante, une part d'amour aussi... Sans conteste donc les prémices d'une plume qui écrira 15 ans plus tard son fameux "La voie des âmes" !

Des chapitres courts et une écriture très visuelle (assez cinématographique) plongent le lecteur dans un roman qui est finalement la première pépite de Monsieur Scalese ! Du coup je ne dirais pas "attention premier roman" mais "attention à la mafia japonaise quand elle envahit Paris !". Les yakuzas ne sont pas des tendres et le frisson est assuré avec une tension à son paroxysme dans les cents dernières pages ! Totalement addictif !!!

J'avais dit que je pinaillerais ? Eh bien non, parce que cela ne s'impose pas ! L'histoire ici se prêtait à une écriture qui balance, qui envoie, sans aucune fioriture donc, et le pari est réussi ! Un très bon livre !!!


 

 
4ème de couv'
 
Un restaurateur japonais et sa famille sont retrouvés morts à Paris, leurs corps mutilés. Suicides rituels ou meurtres déguisés ? Le lieutenant Sagane penche pour la deuxième solution. Se fiant à son flair, le policier franchit le seuil d'un monde dont il n'imaginait pas même l'existence. Et une évidence s'impose rapidement : la mafia japonaise, toute-puissante, mène la danse.
Des crimes de plus en plus monstrueux s'enchaînent alors, empêchant Sagane de reprendre son souffle. Et, dans l'ombre, un grand ordonnateur s'acharne, programmant implacablement la terrifiante orchestration de ces meurtres. D'heure en heure, le mystère s'épaissit. Et la vie du lieutenant ne tient plus qu'à un fil...

lundi 22 juin 2015

"Pandemia" Franck Thilliez (Fleuve noir)



Étape 1: contamination
Étape 2: épidémie
Étape 3: pandémie...

Déroulement classique quand un virus dangereux apparaît, mais c'est aussi le déroulement de ce livre. On commence par être contaminé, et... la contamination se propage PEU A PEU... Voici le mot qui fâche: peu à peu... Eh oui, une fois n'est pas coutume, je me suis ennuyée avec un Thilliez, qui plus est un Thilliez avec mon couple favori: Sharko et Henebelle. Autant j'avais aimé le rythme de "Angor" autant là ce rythme m'a fortement manqué...

Un retour attendu...

Depuis la fin d'Angor, le premier volume de ce diptyque, j'attendais le retour de "l'homme en noir". Ce retour se fait mais dans un style bien différent ! Fini le page turner, bonjour le livre scientifique et réaliste. Enfin réaliste est un bien grand mot, et pourtant... Est-ce si aberrant d'imaginer un tueur si minuscule que personne ne pourrait le voir et qui pourrait exterminer une partie de l'humanité ? Un point de vue intéressant pour aborder un roman, cependant le côté "ultra technique" m'a totalement laissé de marbre.
 
En effet Thilliez, pour moi, c'est le rythme effréné, la tension grandissante, l'angoisse poussée à son paroxysme. Que l'on ne s'y trompe pas, mis à part le rythme, tout y est bien présent une fois de plus, mais, sans le rythme, tension et angoisse perdent vite leur sens premier pour être remplacés par "et l'action, elle arrive quand ?"

Quand l'humain prend le dessus sur l'action...

Il semblerait que l'auteur ait souhaité, avec "Pandemia", favoriser le côté humain à l'avalanche de cadavres. Une bonne idée pour ne pas enfermer ses lecteurs dans une habitude qui pourrait devenir ennuyeuse ! Il a donc plus insisté sur ses personnages, en élargissant le panel des acteurs clés du livre. C'est sans aucun doute ce que j'ai le plus aimé d'ailleurs. Sharko et Henebelle avaient déjà été mis un peu en retrait dans "Angor", une fois encore ils ont le second rôle avec deux autres couples qui leur "volent la vedette".
 
Nicolas et Camille tout d'abord, que l'on a rencontré dans le précédent opus. Mais surtout Amandine et Phong, les "vrais héros" de ce roman. Une scientifique qui vit en permanence en contact avec microbes et autres virus, et Phong, son compagnon qui est atteint d'une maladie le rendant sensible à la moindre contamination. Aucune défense immunitaire fait que la mort peut le frapper à chaque instant...

Un bon livre qui n'a pas eu l'effet escompté...

Je n'irai pas jusqu'à dire que "Pandemia" est mauvais, bien loin de moi cette idée ! Cependant je n'ai pas réussi à adhérer. Les personnages sont certes touchants, attachants, mais le traitement de l'intrigue se fait un peu trop autour d'eux et ce en négligeant le côté "à couper le souffle" qui caractérise généralement Franck Thilliez. Quelques longueurs se sont faites sentir au fil des pages et la magie n'a donc pas opéré...
 
"Pandemia" reste un bon thriller réaliste mais sans le petit plus qui a fait, pour moi, cruellement défaut. Ce "petit plus" qui n'est présent que dans les 100 dernières pages, et sur plus de 600 pages ça fait peu... Une lecture au final assez classique pour ne pas dire banale...
 
(Une lecture reste cependant un acte totalement subjectif, je vous propose donc l'avis de mon ami Yvan, un avis diamétralement opposé au mien, et je pense qu'il peut être intéressant de comparer... c'est par ici ! )




 

Editions: Fleuve noir (juin 2015)
644 pages
21€90



 
4ème de couv'
 
" L'homme, tel que nous le connaissons, est le pire virus de la planète. Il se reproduit, détruit, épuise ses propres réserves, sans aucun respect, sans stratégie de survie. Sans nous, cette planète court à la catastrophe. Il faut des hommes purs, sélectionnés parmi les meilleurs, et il faut éliminer le reste. Les microbes sont la solution. " Après Angor, une nouvelle aventure pour l'équipe de Franck Sharko et Lucie Henebelle, renforcée en coulisses par la jeune et courageuse Camille. Et l'enjeu est de taille : la préservation de l'espèce humaine.

vendredi 19 juin 2015

Mon interview ;-)

Un petit moment sans publication mais ça reviendra vite, pas de panique !!! En attendant voici l'interview que j'ai faite avec Yvan, mon blogueur référant ! Alors si ça vous intéresse c'est par ici que tout se passe et j'y ai mis mes tripes et mon cœur !
 
A très vite pour le nouveau Thilliez et bien d'autres pépites !
 
Sandra




Interview

jeudi 4 juin 2015

"Territoires" Olivier Norek (Michel Lafon)




Ayant adoré (et dévoré) "Code 93", il ne pouvait en être autrement ! Je me devais de lire la suite des aventures (ou mésaventures, comme le dit la 4ème de couverture) de Victor Coste, ce flic pour lequel je me suis prise d'affection ! "Code 93" était déjà un excellent polar, mais avec "Territoires" on passe dans la catégorie supérieure ! Il est carrément glaçant ! Et criant de réalisme qui plus est, ce qui lui confère un côté totalement addictif ! 

On le sait, Olivier Norek maîtrise son sujet, il le connaît sur le bout du doigt (et pour cause, le 9-3 il le pratique depuis 15 ans !). Du coup, sous une plume toujours pleine d'humour, il nous livre un récit proche de la réalité ! Presque un reportage sur les cités... Je dis presque parce qu'il s'agit avant tout d'un roman... à moins que... En tout cas c'est sans aucune langue de bois qu'il nous parle de la Seine-Saint-Denis ! Le tout évidemment sous couvert d'une vraie histoire (pas d'une histoire vraie), qui relève de la haute voltige.
 
Quand des gosses mènent la danse...
 
Premier point effarant (enfin pas tant que cela quand on regarde un peu les reportages et les actualités): les gamins ne sont plus des gamins à partir de 11 ou 12 ans dans certains quartiers ! De vraies "petites frappes" qui peuvent s'avérer aussi dangereuses que des adultes, voire plus car on ne les soupçonne pas, on ne les "calcule" pas si on veut reprendre le langage des banlieues...
 
"Douze ans du 93 c'est pas douze ans de Paris. C'est pas les mêmes formats."
 
Second point effarant: pas le choix, il faut laisser certains délits impunis pour ne pas "enflammer" certains quartiers. Ce n'est pas une surprise, ça aussi on le sait si on se penche un peu sur l'actu. Mais si ce n'est jamais véritablement dit explicitement, Olivier, lui, n'a pas peur des mots ! Pas peur d'ouvrir les yeux de ses lecteurs sur certains faits avérés... Certes c'est une fiction, mais on ne peut pas ne pas y voir une part de vérité (à moins de vivre au pays des Bisounours !).
 
Un récit toujours aussi humain...
 
Olivier Norek ne fait pas dans le sentimentalisme, il ne stigmatise pas non plus, il explique, il énonce, il laisse ses lecteurs maîtres de leurs opinions. Mais le tableau dressé n'est pas glorieux, il est juste effrayant ! Ce tableau, cependant, est dressé avec un humanisme que je tiens à saluer. Tout est dit de façon magistrale, sans le moindre jugement de valeur ou de personnes. Point non évident à respecter, mais respecté jusqu'au bout malgré tout.

On retrouve évidemment l'équipe de choc de Coste que j'avais trouvé merveilleusement humaine dans le premier opus, mais l'humanité déborde aussi dans la narration, ce qui fait la force et la qualité de l'auteur !
 
Heureusement, au milieu de tout cela il y a la fiction (qui change les idées... ou pas). L'intrigue est parfaitement menée et habilement amenée, c'est juste parfait ! Jusqu'au final pour le moins enflammé et animé ! Mais un final qui m'a laissé un goût amer dans la bouche, une légère impression de justice à deux vitesses (je n'en dis pas plus, je vous laisse seul juge).
 
Et au delà de la réalité et de la fiction, cet humour de flic que j'adore ! Cet humour qui rend les choses plus supportables ! Cet humour qui caractérise Olivier depuis son premier roman ! Eh bien cet humour il est toujours là, présent, et on se surprend à sourire de situations qui ne s'y prêtent pourtant pas...
 
Une véritable immersion dans le 9-3...
 
Avec "Territoires" on entre véritablement dans le vif du sujet ! Une vraie descente dans l'enfer du 9-3, avec ses gosses trop vite abimés, ses trafics de drogues en tout genre, ses débordements, ses émeutes, sa vie à "deux balles" dont personne ne veut, mais que certains subissent... Et là on est servi ! Outre les trafics de drogues et les règlements de compte, on a en prime une histoire politique nauséabonde (pléonasme ? Peut-être...) !
 
"Le 93 a toujours été un coupe-gorge, pour quelle raisons voudrait-on le faire passer pour un village de vacances ?" (Code 93)

Mais jamais pour autant on ne tombe dans le côté cliché ! La plume de l'auteur est bien plus subtile que cela, il narre tout "simplement", tel un reporter... Mais ce n'est pas simple un exercice de style de ce genre, il faut un véritable talent pour le réussir et le talent, Olivier, il en a ! C'est indubitable ! Au point d'avoir réussi à me faire aimer un polar, moi qui n'aime généralement que les thrillers de pure fiction et qui ne suis pas friande de "récits réalités"... Attention cependant: ce n'est pas un reportage qu'il nous livre, mais bel et bien un roman parfait ! Et quand on arrive en Seine-Saint-Denis, on n'a plus envie d'en partir avant la fin (du livre j'entends !).

Un véritable chef d'œuvre du genre !

NB: Je ne verrai plus jamais mon micro-ondes de la même façon, même si je n'ai qu'un poisson rouge ;-)

 
 
 
 



Editions: Michel Lafon (septembre 2014)
394 pages
18€95


4ème de couv'

Depuis la dernière enquête du capitaine Victor Coste, le calme semble être revenu au SDPJ 93. Son équipe, de plus en plus soudée, n'aura cependant pas le temps d'en profiter. L'exécution sommaire, en une semaine, des trois jeunes caïds locaux de la drogue va tous les entraîner dans une guerre aussi violente qu'incompréhensible. Des pains de cocaïne planqués chez des retraités, un ado de 13 ans chef de bande psychopathe, des milices occultes recrutées dans des clubs de boxe financés par la municipalité, un adjoint au maire torturé, retrouvé mort dans son appartement, la fille d'un élu qui se fait tirer dessus à la sortie de l'école... Coste va avoir affaire à une armée de voyous sans pitié : tous hors la loi, tous coupables, sans doute, de fomenter une véritable révolution. Mais qui sont les responsables de ce carnage qui, bientôt, mettra la ville à feu et à sang ? Avec son deuxième polar admirablement maîtrisé, Olivier Norek nous plonge dans une série de drames – forcément humains – où seul l'humour des " flics " permet de reprendre son souffle. Un imbroglio de stratégies criminelles, loin d'être aussi fictives que l'on croit, dans un monde opaque où les assassins eux-mêmes sont manipulés.
 

Biographie de l'auteur

 
OLIVIER NOREK est lieutenant de police à la section Enquête et Recherche du SDPJ 93 depuis quinze ans. Code 93, son premier roman, a été largement salué par la critique. Territoires est le deuxième polar consacré aux (més)aventures du capitaine Victor Coste et de son équipe.

mardi 2 juin 2015

"Code 93" Olivier Norek (Michel Lafon - Pocket)




 
Et si, pour commencer, je passais à confesse ? Deux ans que ce livre est sorti, un an de patience dans ma PAL... J'appréhendais de l'ouvrir: un livre sur le 9-3, écrit par un "flic" du 9-3, j'imaginais là un récit rempli de clichés: des tours genre "cage à lapins", des trafics de drogue, des flics un peu borderline, bref j'imaginais le truc un peu rébarbatif qui allait m'ennuyer plus que satisfaire ma soif d'aventures ! Eh bien figurez-vous que je me suis plantée sur toute la ligne ! Bon ok, on est bien dans le 9-3 (enfin pas que là d'ailleurs !) mais c'est la seule ressemblance avec ce que j'imaginais ! Une réelle surprise donc que ce livre "avalé" en deux jours (c'est dire le côté addictif et prenant !). Mon mea culpa étant fait, passons aux choses sérieuses !
 
Quand un mort se réveille en salle d'autopsie, une fois l'autopsie commencée évidemment (c'est plus marrant quand même !),  cela fait désordre... Et pour le capitaine de police Victor Coste c'est juste le début des "emmerdes" qui s'annonce ! Parce que quand un toxico semble mort (vraiment pour lui) d'autocombustion, alors là ça sent carrément le roussi ! (désolée, elle était facile mais trop tentante !)
 
Un livre humain et parfois drôle...
 
L'humanité du récit est la première chose qui m'ait sauté aux yeux ! Olivier Norek ne prend pas la peine de nous décrire des flics surhumains, au dessus de tout, il nous les dépeint de manière naturelle et tels qu'on doit les trouver dans la réalité. Ils ne sont pas des "super flics", ils ont leurs défauts, leurs qualités, bref, ce ne sont que des hommes (et une femme) qui forment une équipe plus que sympathique et attachante ! Et, sous la plume de l'auteur, on trouve même un humour, parfois noir, présent tout au long du récit. Le sourire aux lèvres dans un polar ça ne gâche rien, bien au contraire !
 
Pour les personnages c'est donc déjà du tout bon !
 
Une intrigue pas banale et juste parfaite...
 
Pour ce qui est de l'intrigue, Olivier Norek est resté dans le domaine du "possible" (drogue, prostitution, secrets de famille, meurtres et chantage à l'appui). On y retrouve le côté obscur de l'être humain, mais pas seulement dans le 9-3, qui n'a pas le monopole de la haute délinquance, l'auteur nous mène bien au delà de ces frontières un peu cliché, puisqu'il nous entraîne également dans les hautes sphères de la bourgeoisie parisienne. 

Pour Coste et son équipe, ce n'est pas une enquête de routine, mais bel et bien une chasse à l'homme qui s'ouvre, avec des rebondissements surprenants et bien amenés. Un récit surprenant. Aucun temps mort. Bref...

Pour l'intrigue c'est donc aussi du tout bon !

Un livre à lire, ne serait-ce que pour le style !

L'écriture d'Olivier Norek ? Un pur régal ! Tout en finesse, il nous livre un récit captivant où tout est présent pour faire un excellent roman. Pas de "trop", pas de "pas assez", juste ce qu'il faut pour que le lecteur passe un super moment de lecture ! C'est un premier roman et pourtant tout est parfaitement maîtrisé ! Jusqu'au dénouement inattendu et magistral !
 
Pour le style c'est donc, une fois encore, du tout bon !
 
Un polar rondement mené. Une intrigue palpitante. Du grand art ! (Désolée Olivier d'avoir douté aussi longtemps ! "Territoires", étant déjà dans ma bibliothèque, attendra son tour moins longtemps que son petit frère puisque... Je le commence de suite !)
 



4ème de couv'
 
Un cadavre, émasculé, qui rouvre les yeux sur la table d'autopsie. Un portable qui se met à sonner dans le corps d'un jeune toxico, mort de brûlures inexplicables. Malgré quinze ans de terrain en Seine-Saint-Denis, Victor Coste, capitaine de police, se prépare au pire. Et que penser de ces lettres anonymes qui dessinent une première piste : celle d'un mystérieux dossier, le " Code 93 " ? Une piste qui, des cercles huppés parisiens aux quartiers déshérités, fera franchir à Coste les limites du périphérique, et de la raison... " Un scénario qui tient en haleine jusqu'à la dernière page. Du grand art de polar. " L'Express " On ressort bluffé par ce thriller. " Le Figaro(coup de cœur de l'année).
 

Biographie de l'auteur

 
Olivier Norek est lieutenant de police à la section Enquête et Recherche du SDPJ 93 depuis quatorze ans. Après Code 93, son premier livre, il sort Territoires, également aux éditions Michel Lafon.