Source Wikipédia: Ravensbrück est un village d'Allemagne situé à 80 km au nord de Berlin. De 1934 à 1945, le régime nazi y établit un camp de concentration spécialement réservé aux femmes et dans lequel vécurent aussi des enfants.
"La surprise fut énorme lorsque les premiers convois arrivèrent, ce n'étaient pas des prisonniers que l'on amenait, mais des prisonnières...Des wagons ne descendaient que des femmes; des jeunes apeurées; des vieilles à l'air résigné; des gamines en pleurs qui cherchaient leurs mères. (...) Ravensbrück était appelé à devenir l'enfer des femmes."
Mon blog a pour habitude de donner des idées de lecture très noires, un roman plus classique a donc parfois du mal à y trouver sa place. Mais celui-ci a (malheureusement) sa place au milieu des horreurs que je lis. Cependant là point de fiction, juste une bien triste réalité ! Une période de notre histoire qu'il serait bon de se remémorer plus souvent pour que cela ne se reproduise jamais... Et cette fois je ne dirai pas "âmes sensibles s'abstenir", tout le monde devrait lire ce livre...
Un homme qui reste humain au milieu de l'horreur absolue...
Gunther est à l'article de la mort et il décide de raconter sa vie, juste pour témoigner. Pas une rédemption, sa "lâcheté" il la connaît, elle lui a sauvé la vie. Mais ce que lui voit comme une lâcheté a permis pourtant de pourvoir faire connaître à travers ses dessins, toutes les exactions, les tortures, les meurtres ou encore les expériences toutes plus ignobles les unes que les autres, dont il a été témoin à Ravensbrück. Il a eu le cran de dessiner tout ceci pour pouvoir montrer au monde entier ce qui se passait dans ce camp de la mort... Parce que dès le début il a cru que cela s'arrêterait un jour, et que le monde aurait le droit de savoir !
Un homme qui reste humain au milieu de l'horreur absolue...
Gunther est à l'article de la mort et il décide de raconter sa vie, juste pour témoigner. Pas une rédemption, sa "lâcheté" il la connaît, elle lui a sauvé la vie. Mais ce que lui voit comme une lâcheté a permis pourtant de pourvoir faire connaître à travers ses dessins, toutes les exactions, les tortures, les meurtres ou encore les expériences toutes plus ignobles les unes que les autres, dont il a été témoin à Ravensbrück. Il a eu le cran de dessiner tout ceci pour pouvoir montrer au monde entier ce qui se passait dans ce camp de la mort... Parce que dès le début il a cru que cela s'arrêterait un jour, et que le monde aurait le droit de savoir !
Des scènes insoutenables...
Il est bien évident que dans un tel récit on doit s'attendre à des scènes insoutenables. Elles y sont ! On les lit à l'état brut mais aussi à travers les yeux de Gunther et de ses dessins, avec des couleurs plein les yeux pour ce qui devrait rester noir... Et parfois les couleurs que nous livre l'auteur sont encore plus parlantes que le noir...
Stanislas Petrosky ne prend pas gants. Il décrit absolument toutes les scènes avec une justesse impressionnante, remarquable ! A aucun moment il n'essaie d'épargner ses lecteurs et c'est tout à son honneur ! Le thème choisi est dur et se doit de le rester, je tiens donc à féliciter ce jeune auteur pour le risque pris dès son premier ouvrage ! Ce n'est pas un sujet facile à traiter et il le fait avec brio !
Une romance improbable...
Il est bien évident que dans un tel récit on doit s'attendre à des scènes insoutenables. Elles y sont ! On les lit à l'état brut mais aussi à travers les yeux de Gunther et de ses dessins, avec des couleurs plein les yeux pour ce qui devrait rester noir... Et parfois les couleurs que nous livre l'auteur sont encore plus parlantes que le noir...
Stanislas Petrosky ne prend pas gants. Il décrit absolument toutes les scènes avec une justesse impressionnante, remarquable ! A aucun moment il n'essaie d'épargner ses lecteurs et c'est tout à son honneur ! Le thème choisi est dur et se doit de le rester, je tiens donc à féliciter ce jeune auteur pour le risque pris dès son premier ouvrage ! Ce n'est pas un sujet facile à traiter et il le fait avec brio !
Une romance improbable...
Il s'agit cependant avant tout d'un roman et, outre le témoignage sur cette triste période de l'Histoire, Stanislas Petrosky a intégré une part romanesque à son récit avec un coup de foudre improbable entre Gunther et une jeune juive. Une histoire d'amour naissante qui permet de mettre un peu d'humanité dans toutes ces horreurs, qui permet de faire comprendre aussi que les amalgames ne doivent jamais être faites. On peut être différent et s'aimer, on peut être allemand sans être nazi, même en 1942...
Un livre qui parle...
Tout au long de ce récit, l'auteur met tous nos sens en exergue ! On lit certes, mais on sent cette odeur de la mort, on voit les scènes les plus ignobles, on touche le pire du doigt, on entend encore les cris (même en fermant le livre), on goûte au fruit défendu... Bref, ce livre vit, au sens littéral du terme !!!
Sans conteste, un livre à lire !
Une lecture très dure. Une lecture marquante. Une lecture nécessaire... Et pour la tulliste que je suis (avec les évènements du 9 juin 1944 à Tulle, et ses 99 pendus que l'on sait), je n'ai pu rester indifférente à cette histoire et à ses horreurs.
Un livre qui parle...
Tout au long de ce récit, l'auteur met tous nos sens en exergue ! On lit certes, mais on sent cette odeur de la mort, on voit les scènes les plus ignobles, on touche le pire du doigt, on entend encore les cris (même en fermant le livre), on goûte au fruit défendu... Bref, ce livre vit, au sens littéral du terme !!!
Sans conteste, un livre à lire !
Une lecture très dure. Une lecture marquante. Une lecture nécessaire... Et pour la tulliste que je suis (avec les évènements du 9 juin 1944 à Tulle, et ses 99 pendus que l'on sait), je n'ai pu rester indifférente à cette histoire et à ses horreurs.
Ce récit m'a fait frémir, m'a bouleversée, et je le recommande vivement parce qu'il est de nécessité publique ! Regardez le teaser et plongez vous dans ce livre superbement réussi...
Et pour le commander c'est ici que ça se passe !
http://www.atelier-mosesu.com/
Gunther, jeune artiste allemand enrôlé de force au moment de la construction du camp de Ravensbrück, en devient l illustrateur officiel, obligé de mettre son talent de dessinateur au service des autorités nazies Rien n échappe au crayon affûté du jeune homme : l'horreur des camps, les expériences médicales, les kommandos, les moeurs des officiers, la vie, la mort. Dans ce roman noir, Stanislas Petrosky pénètre au coeur de Ravensbrück et en décrit implacablement chaque recoin, afin de ne jamais oublier.
Je l'ai vu sur plusieurs blogs aujourd'hui, ça m'intrigue .. Je pense le rajouter a ma wish ..
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerVoilà je viens de le terminer je suis toute chamboulée
RépondreSupprimerÇa c'est normal ! Mais il est excellent !!!
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