4ème de couv'
Mais quest-ce quil lui prend, à la mère Costa, de me demander d'enquêter sur la mort de son mari enterré depuis dix ans ? Si jaccepte, c'est bien parce que j'ai besoin de sous Et puis il y a cette histoire de truands de banlieue qui explosent à chaque coin de rue. Et ces SDF qui n'en sont pas. Ajoutez une ou deux femmes mariées, un Yorkshire Mélangez le tout et dégustez !
Mais cest qui qui tue ? Pour le savoir il va falloir me suivre, moi Cicéron Angledroit, jusqu'au bout de cette histoire.
Sacrément séducteur, non moins nonchalant et caustique, Cicéron Angledroit est un détective comme on les aime : irrévérencieux, un peu voyou, travaillant dans les marges. Un personnage qui s'inscrit dans la lignée des San Antonio et Burma, qui, à travers son regard décalé et impertinent, nous entraîne dans les noires arcanes dune famille en apparence bien sous tout rapport et qui livrera ses secrets dune manière pour le moins déconcertante.
Mon avis
Longtemps je me suis demandé quelle citation j'allais vous livrer tellement je me suis marée dans ce livre, j'ai fini par en choisir une qui correspondait au moment où j'écris ma chronique (et qui correspond bien à l'humour de Cicé... Et au mien !)
"Quand on a bu un café, pisser devient une nécessité. Ca soulage et c'est plus léger que je réintègre ma chaise"
J'ai bu mon café et je suis soulagée, donc je peux commencer ;)
Point de départ de l'histoire: une explosion dans un supermarché, pardon un "hyperpacher" ! Deux SDF (qui n'en sont pas d'ailleurs !) ont la mauvaise idée pour l'un de mourir et pour l'autre de perdre un bras. Ballot quand même pour notre Cicéron Angledroit, détective au nom pas évident à porter (mais qui le porte si bien...), qui va suivre cette enquête en spectateur. Pourquoi en spectateur ? Parce que lui doit enquêter sur la mort louche du mari de Mme Costa, mort dix ans plus tôt, dans des circonstances troubles. (C'est Mr Costa le mort hein ! Pas Mme Costa ! Ok pardon, Cicé déteint sur moi ;))
De néologismes (je ne connaissais pas le métier d'"hoticultivateur"...) en maniement de la langue française façon haute voltige (parce que Cicé est un artiste en la matière !!!), le tout mêlé à un humour décapant jusqu'à hilarant et complètement déjanté, je dois avouer que j'ai passé un superbe moment de lecture !
Au départ j'ai commencé à noter tous les passages qui me faisaient rire pour les partager avec vous, lecteurs de ma chronique, mais j'ai très vite arrêté car j'aurais dû recopier le livre donc... achetez le et lisez le vite ! Promis, vous le regretterez pas !!! (Pour l'anecdote, même les numéros des chapitres m'ont fait mourir de rire !)
Mais il n'y a pas que de l'humour déjanté dans ce livre ! Il y a aussi deux enquêtes dont je vous parlais plus haut: celle de Cicé spectateur (qui fait sauter tout Paris ?) et celle de Cicé acteur (qui à tué notre Mr Costa, qu'on ne connait pas bien d'ailleurs vu qu'il nous est décrit de façon si différente par sa veuve et leurs enfants... Mais j'ai préféré faire confiance aux enfants ^^).
La narration se fait (évidemment) à la première personne mais de telle façon que l'on a l'impression d'avoir notre Cicé nationnal en face de nous pour nous raconter l'histoire. Et c'est réellement magique ! Surtout quand on connaît sur les réseaux sociaux notre Cicéron.... Parce que rien que de l'imaginer nous raconter une histoire, on se marre ! (Enfin moi !!!)
Avec ce livre vous ne pouvez pas vous ennuyer: soit vous n'avez pas le moral et ça ne durera pas ! Soit vous avez la pêche et vous aurez la patate ! C'est impossible autrement !!!!!!!!
Alors je dis BRAVO L'ARTISTE ! BRAVO LE CLOWN !
Une petite dernière pour la route ? Allez je cède parce que j'ai un plein carnet de citations ;)
"Les flics ils me font marrer. Ils arrivent toujours précédés d'un vacarme de sirènes, avec des gyrophares débiles comme s'ils souhaitaient ainsi écarter le danger. Moi, je suis truand, j'entends ce tintamarre, j'les mets, et sans bruit encore ! Je me suis toujours demandé comment, malgré tout ce folklore, ils arrivent à faire des bavures, c'est toujours les innocents qui trinquent, parce que les malfrats, sauf les sourds, ils sont aux abris quand les képis rappliquent."
Yeah
RépondreSupprimerEh ben, chère Sandra, c'est grâce à des chroniques comme celle-ci que, nous les petits auteurs (par la taille bien sûr) on a envie de persévérer dans ce monde de requins... Un grand merci ému !!!
RépondreSupprimerJe t'embrasse..
Cicé !
Il faut surtout persévérer pour le plus grand plaisir de tes lecteurs M'sieur Cicé ;) Gros Kiss
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